Ci dessous commentaire en attente de validation sur l’article :
Commentaire :
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« Le discours de la gauche reste axé sur la protection du droit d’auteur, mais pointe l’échec d’une législation qui n’aura fait que déplacer les pratiques de téléchargement, vers celle du streaming. Et l’arrivée d’une Hadopi 3, chargée de combattre cette nouvelle pratique montre « que l’on est toujours en train de courir après la technologie ». »
A ce sujet pourquoi ne pas comprendre une bonne fois pour toute (ou au moins une fois) que :
– Il y a toujours des centres dans le piratage (dire le contraire est ne rien y connaitre ou du mensonge, « peer to peer » aussi vaste hypocrisie dans les termes et tout le monde le sait), et des centres ça veut aussi dire des personnes morales (officielles ou non), ou physiques.
– De là inutile de partir dans des détails techniques, mais déjà considérer qu’il y a deux possibilité dans la lutte anti piratage : S’en prendre aux centres ou aux utilisateurs finaux.
Pour faire une comparaison avec la « vraie vie » (comme on dit, quelle régression dans l’emploi du terme virtuel lié à numérique etc, enfin bref), si il y un magasin de produits contrefaits et que vous voulez lutter contre la contre façon, vous pouvez soit :
– fermer le magasin
– courir dans la rue après les clients sortant du magasin.
Ensuite, remarquer que l’approche « fermer le magasin » ne nécessite **EN RIEN** de mettre son nez dans la vie privée des gens et délires qui vont avec genre monitoring flux utilisateurs et collectes adresses IPs à tout va.
D’autre part d’un point de vue technique, fermer les magasins est quoi qu’on en dise beaucoup plus facile et « resilient », beaucoup moins sujet à contournements, que courir derrière les clients et « portes dérobées », et en laissant le magasin en place.
A partir de là, il devrait être (et est tout à fait) possible de dissocier la définition juridique et procédures légales associées d’une part, et les procédures techniques de fermeture utilisable de l’autre.
– Et il est essentiel que ces procédures soient effectivement avant tout juridiques et pas de simples opérations de police (et par exemple le fait d’essayer d’utiliser un « centre » pour lequel une décision de fermeture a été prise, devrait d’une manière ou d’une autre transmettre un message avec lien/référence de la décision juridique associée à la décision de fermeture, fermé par décret n° tant, etc)
https://iiscn.wordpress.com/2011/05/…
« Car le nouveau combat, « c’est le livre numérique. Le livre repose sur quoi ? Sur des libraires indépendants. Pour les défendre, il faut avoir une taxation spécifique de sites comme Amazon. » Après la taxe Google, donc, on voit comment se profile l’avenir. »
Donc là c’est la critique de l’approche « taxe », ou pas ?
Pas très clair, surtout après avoir promu (ou continuant à promouvoir), la licence globale.
Et de fait plus que sur des libraires, il me semble que l’édition de livres repose aussi et avant tout sur des éditeurs indépendants (et auteurs, quand même aussi). Et la « tension » actuelle, est beaucoup plus entre Amazon et les éditeurs que libraires (ou si ce n’est plus disons), et cela encore plus vrai dans le contexte du numérique (avec en particulier pouvoir sur les pourcentages que peuvent amener les situations de quasi monopole).
A ce propos, remarquons qu’il manque aujourd’hui « quasi rien », pour qu’il y ait un environnement d’achat à l’acte offrant d’une part :
– Une réelle « plus value » utilisateur à acheter par rapport à pirater. Et indépendance, machine, magasin en ligne « réseau social »
– Et permettant à plusieurs magasins, éditeurs, « hosteurs de copies », d’être dans le même environnement avec quasi aucune infrastructure commune associée, ramenant par là même un certain équilibre dans les négociations …
Cela un peu développé ci dessous et commentaires (et texte « copie licences »(2007) en lien) :
https://iiscn.wordpress.com/2011/05/…
« Pour faire une comparaison avec la “vraie vie” (comme on dit, quelle régression dans l’emploi du terme virtuel lié à numérique etc, enfin bref), si il y un magasin de produits contrefaits et que vous voulez lutter contre la contre façon, vous pouvez soit :
– fermer le magasin
– courir dans la rue après les clients sortant du magasin. »
Je dirais même plus, pour faire une comparaison dans la « vraie vie », si on prohibe l’alcool comme dans les années 30 afin de protéger le brave et honnête mais inconscient travailleur des dangers de cette boisson maléfique qui mène à la paresse, la violence et les accidents de la route, et qu’on se rende compte qu’en fait le travailleur prend tous les risques pour continuer de picoler, que ça augmente la violence et le pouvoir des mafias on peut :
– faire comme si de rien n’était et continuer la prohibition parce que la loi c’est la loi
– revenir à la légalisation de l’alcool.
Un peu comme pour le piratage.
Il y a la situation actuelle : le piratage est illégale, les gouvernements multiplie les actions pour lutter contre et ça ne change rien du tout alors qu’avec la licence globale, les ayant-droits seraient toujours piratés mais au moins toucheraient un revenu pour ça.
Mais bon, faut pas rêver bien sûr.
Commentaire par rien — 2 février 2012 @ 4:46 |
Parce que l’alcool était gratuit et inaccessible avant la prohibition, le piratage ou la licence globale ?
Et la licence globale est une horreur, pas la peine de revenir là dessus
Commentaire par yt75 — 2 février 2012 @ 9:16 |