Donc, appliquant les méthodes dites de « marketing viral », je poste quelques commentaires sur certains articles de presses, blogs, ou forums, utilisant pour cela les filtres temporels Google sur le flux d’actualités ou le flux global, ceci afin de les localiser (c’est à dire identifier).
Un de ces blogs est celui ci-dessous :
http://knowledgecenter.markess.com/2011/06/inauguration-officielle-du-projet-idenum/
Le commentaire, bien que critique vis à vis d’IDéNum, est tout ce qu’il y a de plus poli (et j’en ai une sauvegarde).
Suite à ce commentaire, échange de mails ci-dessous :
Trouvant cela un peu curieux, je regarde ce qu’est ce « Markess International » (ou pendant je sais plus).
On y trouve des choses de ce genre :
Ou :
Tout cela pour ?
Dire que pour que quelque chose comme le draft proposé puisse se mettre en place, cela exige que les « tiers de confiance » en soient vraiment, des « tiers de confiance », et donc que l’interdiction qui leur serait imposée de lire les « bibliothèques personnelles » soit extrêmement stricte, et légale, car elle ne peut être que légale, aucune solution technique à trouver ici, le tiers enregistrant les transactions d’achat (et donc les références des choses achetées). Certes du cryptage pourrait être appliqué sur les données chez le tiers, pour l’aider à respecter son obligation légale, mais ce ne serait là qu’une aide.
Par contre rappelons que, rien n’empêcherait que les achats sur magasins en ligne soient complétement anonymes (je rentre, j’achète, je sors).
D’autre part, les FAIs et telcos en général ayant un certain passif en terme de traficotages pseudo modernes, il est probable qu’ils ne soient pas les mieux positionnés pour la fonction « tiers de confiance » (enfin à voir, et dans tous les cas license très spécifique pour cette fonction et organisations multiples).
Autre exemple de traficotage, cette fois dans les œuvres (format de diffusion), elles mêmes :
Un DVD vous oblige souvent à regarder des pubs ou bandes annonces, la touche avance rapide ne marchant pas sur certaines plages, ce n’est pas le cas avec une copie piratée (par ailleurs de même qualité sinon meilleure), encore un exemple où ces traficotages introduisent de la moins value utilisateur, un peu comme les DRMs.
Enfin, ne pas oublier qu’en ce qui concerne l’édition d’œuvres culturelles ou pas, se savoir sujet aux multiples traficotages et autres tripatouillages évoqués ci dessus peut aussi être une raison tout à fait valable pour choisir le piratage, sans compter que, faut-t-il rappeler que dans l’édition, plus que de s’adonner à ces divers traficotages, le cœur du sujet devrait quand mêmes rester les œuvres, et donc aussi les auteurs et créateurs ?
— Mais il n’y en a plus !
— Pas grave, on se contentera d’encyclopédies bien faites sur les arts pré colombiens, grecs, égyptiens, africains, byzantins, arabes, océaniens, juifs, perses, sumériens, médiévaux, modernes, histoire de la musique bien foutue avec extraits ou autres, ou d’encyclopédies également bien foutues avec photos vidéos et tout sur les primates, perroquets, félins, batraciens, papillons, poissons des récifs ou océans, chauves souris, insectes, bactéries, ou autre.
— Et puis vous savez bien que c’est faux, non ?
Ah tiens, en fait le commentaire apparaît toujours sur mon appareil actuel, comme « en attente de modération » :
Note Importante: Je n’ai absolument rien, ni pour, ni contre, les activités commerciales de la société Markess International, du moment que celles ci restent dans le cadre des lois informatique et liberté, tant dans les activités directes que méthodes conseillées. Cet échange est publié avant tout pour mettre l’accent sur le fait que pour ce qui est des bibliothèques privés dans le cadre du modèle proposé, l’environnement ne pourrait fonctionner qu’à condition que les données utilisateurs soient réellement tenues secrètes et non lues, et que le fait de ne pas lire ces données mais uniquement de les maintenir, soit de fait le service majeur fourni par les « tiers de confiance ».
Et, continuant un peu mon boulot de « marketing viral », j’identifie ce lien :
Donc, afin de poster un commentaire, il faut créer un compte, le premier écran est :
Mais il se trouve que la seule possibilité offerte est l’inscription à travers facebook !
N’étant en rien un fan de la mentalité ringardo-noob-du-net facebookienne, d’autant plus qu’en matière de « réseaux sociaux », tout le monde sait ou devrait savoir que les vrais échanges ont beaucoup plus lieu sur les forums thématiques, je décide donc de ne pas m’inscrire, mais ayant quand même un (ou quelques) comptes facebook « pour voir », j’ai accès au deuxième écran qui est :
N’est-t-il vraiment pas temps de laisser tomber cette mentalité de poulpe ou crabe visqueux à changement de peau au coin d’une rue ?
Une dernière image pour la route, reçue aujourd’hui :
C’est quoi encore ce truc ? Je suis sur hotmail tous les jours ! Certains traficotages ont de toute évidence quelques ratés…, et hotmail se prend pour une personne maintenant ? Ces gens là sont complétement cinglés ou quoi ? Sans doute préférable de les éviter ..
Enorme…..
Commentaire par toto — 26 juillet 2011 @ 12:49 |
j’adore, j’ai beaucoup ri. vous avez du talent ! enfin un blog différent et intelligent ! bonne fin d’a.midi !
Commentaire par le temps l'espace — 27 février 2012 @ 4:30 |
Pardon d’arriver comme un cheveux dans la soupe, mais pour laisser un commentaire ici, il faut bien soi s’identifier (on peut y mettre ce que l’on veut bien sur puisque c’est ce que j’ai fait) soit passer par Facebook !!!! N’est-ce pas un peu paradoxal tout ca, au vu de l’article ci-dessus :-) ?
Commentaire par leyann — 23 janvier 2013 @ 7:39 |
Et bien justement on peut mettre n’importe quoi, donc non pas de paradoxe ! Et pour facebook je n’ai rien fait pour, question classique de l' »opt in »/ »opt out ».
Mais ces questions d’identité et de données personnelles deviennent vraiment cruciales, par exemple :
http://www.wired.com/wiredenterprise/2013/01/google-password/all/
(ou proposition de taxation récente autour de ces données)
Et le plus grave à ce sujet, serait de considérer que la direction facebook ou google+ est une fatalité, à ce propos :
https://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
Commentaire par yt75 — 23 janvier 2013 @ 12:21 |
Un tiers de confiance est une personne physique ou morale mettant en œuvre des signatures électroniques reposant sur des architectures d’ infrastructure à clés publiques ou PKI (Public Key Infrastructure). Il peut aussi s’agir d’un tiers auquel est confié une copie de la partie secrète d’une clé de chiffrement publique.
Commentaire par Leslie V. Graham — 16 février 2013 @ 11:38 |
Non (ou oui si vous préférez), un tiers de confiance c’est aussi un notaire par exemple, et ici le problème n’est pas le cryptage, mais plus liste de références de publications ou de licences/contrats et logins/passwrds pour un utilisateur.
Commentaire par yt75 — 10 juin 2013 @ 10:49 |