Initiative ISCN ?

15 Mai 2011

Piratage, Hadopi, etc

  • mouvance geek (branche piratage intégral si vous voulez) : tout doit être gratuit, libération, ouvert, partage, etc, etc
  • c’est du point à point, ya pas de centre !!
  • mouvance légale : c’est interdit d’une part, et d’autre part le centre c’est la loi , c’est à dire le texte des lois
  • solution adoptée : réprimer les utilisateurs finaux
  • or la vérité : quoiqu’on en dise toujours des centres dans le piratage, du fait du besoin de catalogue entre autres
  • par exemple the pirates bay est un centre, ou les sites de direct download
  • solution commercialo politique adoptée : utilisez donc les « services » légaux !
  • services légaux plus ou moins monopolistiques d’une part
  • souvent basés sur du matériel personnel (pc, mac, téléphones ou autres)
  • multiples numéros, mots de passe, comptes dans tous les sens
  • services légaux souvent restés dans un esprit « copies », catalogues réduits, ou services qui tiennent aussi les bibliothèques personnelles
  • DRMs sur les copies, perte de numéros, restriction du nombre de download, lecteur obligatoire, ça marche pas ou c’est pénible
  • Alternative :
    • entièrement basée sur licences contrats, et plus du tout sur des instances ou copies
    • j’ai acheté ce film, ce disque ou ce site, ça marche et puis c’est tout, sur n’importe quelle machine
    • la liste de ce que j’ai acheté est écrite sur mon compte M account
    • je peux aussi ranger les choses comme je veux sur mon compte M account
    • ça peut aussi être des abonnements
    • mon compte M account est tenu par X ou Y, dont le travail est de le tenir, avec interdiction sticte d’y regarder ni le publier en aucune manière, sauf de mon fait
    • j’ai des clés USB ou autres cartes dans mes machines, créant un lien entre cette machine et X ou Y quand je suis sur le réseau c’est à dire quasi constamment
    • A la limite juste un login password pour assurer ce lien entre une de mes machines avec X ou Y
    • Quand j’achéte quelque chose chez A ou B, ils ne savent rien de mon identité (ou pas plus qu’actuellement)
    • si répression il y a, c’est vis à vis des centres, c’est à dire par exemple redirection sur une page « page interdite » à travers les DNS pour les sites ou machines des centres de « piratage », et ceci suite à une procédure légale clairement définie et publique, mais cela implique l’existence d’un environnement « M account », car si plus ou moins que des monopoles, le piratage est de fait « moral »
    • Aucun logiciel de filtrage sur les appareils utilisateurs, 3 ou 4 ou 5 ordres de grandeur en moins en nombre de procédures, vraies procédures légales et publiques, beaucoup moins cher à opérer
    • Hadopi ça correspond à : des camions déversent des cartons de CDs, DVDs, bouquins dans un jardin public, on emmerde ceux qui les ramassent, mais on fout une paix quasi royale aux camions, c’est à dire exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire.

Note : On me reproche l’usage bien trop général du terme « geek » dans le premier bullet, il faut donc lire « mouvance geek tendance piratage intégral », et non « mouvance geek » tout court dans cet item, ainsi que dans la suite.

Néanmoins, on ne peut nier que par exemple, un menu item geek est présent dans le magasin en ligne ci-dessous :

http://www.bytelove.fr/partners/kopimi-/-tpb/cat_3.html

C’est moi qui souligne.

— Mais c’est pour de rire !

— Peut-être et alors ? Les t-shirts, casquettes, médailles et tasses à café aussi ?

— Et on laisse en exercice aux éventuelles lectrices, ou lecteurs on sait jamais, le fait de savoir ce que veut dire la phrase « Stängt för eftertanke », phrase sur laquelle on tombe en suivant le lien « Piratbyrån » ci-dessus.

Et, si l’on consulte la page « legal threats » sur the pirates bay :

http://thepiratebay.org/legal

On peut lire des choses sympathiques, comme par exemple :

Ou :

Ou encore :

Messages où, plus que des questions de langages, résonne un petit ton procédurier ainsi que « Eh Oh bande de nazes, vous n’y connaissez rien à la technique ! On a pas les données chez nous on a que les liens nananère. Ouh les pas beaux lol :) »

Or rappelons quand même que par exemple, rien n’empêcherait de « bousiller » domaine et accés à TPB dans les DNSs(et/ou adresses IP blacklistées dans le routage), — si suite à décision de justice avec procédure légale clairement définie et publique.

— Mais ça ne marcherait pas dans le monde entier ! Et ya qu’à passer par des proxies !

— Oui peut-être et alors ? Le « but » n’est pas le piratage 0, ni même d’interdire ou combattre les échanges de fichiers en cours d’école, il n’en reste pas moins que cela réduirait de manière très importante les tera bytes piratés, et puis l’important est surtout la mise en place de l’alternative.

— Et surtout ne pas oublier qu’avoir une licence d’accés ou enregistrement pour une œuvre sur son compte, résulterait en une vraie différence et plus-value associée dans la facilité d’accès à l’œuvre correspondante (par rapport à avoir un simple fichier de copie), exactement à l’inverse de la moins-value actuelle, résultante des DRMs.

— De plus, la répression orientée vers les centres, et non les utilisateurs finaux, coûterait certainement beaucoup moins cher à opérer qu’Hadopi, tout en éliminant le flicage des utilisateurs et besoin de mettre son nez dans leurs bibliothèques, point essentiel s’il en est. Et cela n’interdit non plus en rien, l’utilisation des protocoles « p2p » pour la diffusion du vrai gratuit (décidé par la le ou les auteurs).

Note : Ne regardant quasiment plus la télé depuis longtemps, mis à part les chaînes d’info quand ça chauffe, l’an dernier j’avais pris un forfait deuxième semaine sur le site de Wimbledon (à £20 ou quelque chose comme ça il me semble), ce qui marchait aussi très bien sur l’écran de la télé d’ailleurs; Cette année presque pas suivi, mais descendant acheter des cigarettes (faisant partie des 25 ou 30% ayant cette manie stupide si vous voulez), je vois qu’il y a la finale dans le bar tabac déjà bien entamée, donc remontant, je me dis je vais bien trouver un site de streaming pour regarder la fin, et je tombe là dessus :

« c’est moi qui souligne », comme diraient les « structuralistes  sixties », d’ailleurs qu’est ce qu’ils foutent ceux-là ? Ils existent encore ?

Enfin bref, donc il y a déjà des procédures légales pour fermer des sites (domain names) à travers les DNSs  ou routage suite à plainte et procédure publique ?

(et pour raisons de propriété intellectuelle et non de censure, en espérant que certains arrivent encore à faire la différence, ce qui n’a rien d’évident*)

Où en est-t-on à ce sujet ?

* exemple :

« si j’achète quelque chose, je dois pouvoir en faire ce que je veux. »

http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/benjamin-bayart-internet-30823?debut_forums=0#forum12672879
msg 4 juillet 13:52 ds le fil ci-dessus

Et pour finir la page d’accueil Hadopi :

Avec tout l’attirail de la com institutionnelle regresso infentilo débilitante (à commencer par le nom), com dans laquelle la France doit être championne du monde ou pas loin, « usage responsables », « haute autorité », « adoptez le label », « hadopi PUR », « L’Hadopi veut mesurer l’impact du label PUR‎ » !!?? il y a  même des « labs » pour faire genre Google, on croît rêver … Oh certes finalement assez en ligne avec l’imagerie Kawaïo Pinguino geekesque …

C’est sur différent de l’image du site de streaming  correspondant à :

– il y avait un magasin pirate

– il est maintenant fermé

– allez voir ailleurs si vous trouvez

– ou si c’est trop pénible vous pouvez acheter

– entre temps, pas de logiciel « sniffeurs », un nombre de procédures divisé sans doute par 1000 10000 ou même beaucoup plus, beaucoup moins cher.

– et pourquoi vous l’avez pas dit avant !

– pas vrai envoyé quelques lettres, DO, DL en nov 2007, autres, avec aussi ce texte, mais tout le reste s’égosillait sur la licence globale !

– et que faire face à du « virtuel », de l’ « immatériel » dans tous les sens, quand quasi plus personne ne sait lire ou entendre ? La flemme, autre chose à faire, regarder, vivre, lire, ou relire

– et puis tout le monde le sait, non ?

nb 1 : modèle aussi expliqué et

nb 2 : ce même modèle ou proposition adresse aussi de fait la problématique IDéNum (qui ne fonctionnera jamais comme proposé)

71 commentaires »

  1. Magnifique post !

    Je vais me faire un plaisir de le relayer :)

    Commentaire par Francia — 5 novembre 2011 @ 5:59 | Réponse

  2. Sur lemonde.fr, vous éructez des choses stupides :

    La seule approche valide pour la lutte anti-piratage est : 1) concentrée sur les centres et non utilisateurs finaux (il y a toujours des centres du fait du besoin de catalogues, « peer to peer » aussi une vaste hypocrisie dans les termes et tout le monde le sait) 2) Aucun besoin de monitorer les flux utilisateurs. 3) besoin de procédures légales et publiques pour le blocage des sites: https://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc

    1) Stupide, le catalogue peut tout a faire être en peer to peer et donc pas de « centres », idée ridicule.
    2) Evidemment que si (dans votre logique, pour voir qui fait quoi), mais facilement contournable (vpn …etc), idée stupide evidemment.
    3) Complètement conne, le « piratage » ne s’arrête pas avec des solutions de bidouillage inefficace… telle que vous les mentionez ici.

    Ridicule de A à Z, bonne tranche de rire cela dit.

    Commentaire par Dude — 13 décembre 2011 @ 2:14 | Réponse

    • Vous êtes de ceux qui pensent que cela ne pourrait pas marcher ? C’est ça ?
      Déjà si cela était le cas on se demande pourquoi l’évocation de blocages éventuels génèrent tant de hauts cris.
      Mais surtout, bien évidemment que cela marcherait, oh pas parfait bien évidemment mais la perfection on s’en fout comme du piratage zéro d’ailleurs, surtout quand ça ne veut rien dire.
      Mais savez vous que même les « darknets » et compagnie cela reste des « overlays » n’ayant à priori pas vocation à poser des câbles transatlantiques ? (c’est à dire avec aussi des serveurs à adresses IPs)
      Quant aux centres, bien sûr qu’ils existent, votre hypocrisie est classique.
      De fait cela marcherait très bien, en plus beaucoup moins cher à opérer qu’hadopi dans son orientation flux utilisateurs, et avec des résultats bien meilleurs en termes de terabytes piratés.
      D’autre part cela permettrait aussi de sortir de cette approche délirante monitoring flux utilisateurs à tout va, et permettrait de passer par de vraies procédures légales au lieu de simples opérations de police.
      Mais l’important est surtout qu’en parallèle un environnement de publication non monopolistique d’achat à l’œuvre offrant une vraie plus-value utilisateur à acheter par rapport à pirater soit mis en place :
      Concepts économie numérique draft

      Commentaire par yt75 — 14 décembre 2011 @ 7:45 | Réponse

      • Désolé mais ça sent les théories bizarres à tendance géopolitiques voire pseudo magique.
        Je ne fais pas dans la spéculation, je suis informaticien, je programme des outils réseau toute la journée et votre discours obscure me laisse sur le cul.
        Le « blocage » ce n’est pas de la magie. Si on veut empêcher des données d’arriver sur un PC d’utilisateur, il y a deux solutions:
        – A la source: éteindre ou désactiver le serveur ou effacer les données. C’est possible quand c’est en France mais quasi impossible hors cas très particulier à l’étranger.
        – En chemin: empêcher les données de transiter. Les FAI ne vont pas inventer des techniques sophistiquées utilisées pour de l’esponiage: ils vont tout simplement arrêter de transmettre les données provenant de certains sites (identifiées par des Adresses IP). Donc oui, passer tout bêtement par un machine intermédiaire en dehors de France marchera.

        Arrêter un peu vos conneries de « centres » de je sais pas quoi et achetez vous un livre « TCP-IP pour les nuls ».

        Commentaire par Moncul — 29 novembre 2013 @ 6:01

      • @Moncul

        Mais non, le principe est que d’une part le but n’est pas le piratage zéro : aucune importance.

        Et que d’autre part des actions de blocage de type « black list IP » dans le routage sont tout à fait possible, et d’ailleurs mise en œuvre pour certains sites.

        Ensuite il suffit qu’un FAI ou telco en général applique ce blocage entre vous(ou votre proxy/VPN), et le serveur de votre centre de piratage favori pour que ça ne marche plus, voyez vous ?

        Quoi mes conneries de centres ? Pourquoi crier si on les bloque alors, puisqu’il n’y en a pas ? TPB, t411, etc, vous ne connaissez pas ?

        Curieux ..

        Et on en arrive à se demander si les légendes urbaines de pseudo-geeks ne sont pas une des choses les plus dangereuse dans cette affaire, avec la niaiserie qu’elles véhiculent.

        Commentaire par yt75 — 29 novembre 2013 @ 8:07

  3. […] Piratage, Hadopi, etc « Initiative ISCN ? Enfin bref, donc il y a déjà des procédures légales pour fermer des sites (domain names) à travers les DNSs suite à plainte et procédure publique ? (et pour raisons de propriété intellectuelle et non de censure, en espérant que certains arrivent encore à faire la différence, ce qui n’a rien d’évident*) “c’est moi qui souligne”, comme diraient les “structuralistes sixties”, d’ailleurs qu’est ce qu’ils foutent ceux-là ? Ils existent encore ? Où en est-t-on à ce sujet ? […]

    Ping par ACTA/loppsi... by NOUVELLES TECHNOLOGIES - Pearltrees — 14 décembre 2011 @ 1:15 | Réponse

  4. […] comme voie légale, il ne faut pas non plus trop s’étonner que tout cela se développe … https://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/ Et j’espère que tout le monde est conscient du fait que les “darknets” et compagnie, ne sont […]

    Ping par Internet massivement surveillé « annie bannie's Weblog — 14 décembre 2011 @ 2:16 | Réponse

  5. Votre site est la traduction automatique de quel autre ? Est-ce qu’il manque le début de cet article ou vous l’avez mal copié dans google traduction ?

    Renseignez-vous sur tous les moyens de contourner vos « blocages », la plupart ne demandent pas de connaissances techniques très poussées.

    J’aime votre alternative « inédite » (maintes fois rencontrée, mais bon), vous êtes un utopiste et vous croyez à une grande coopération inter-pays / FAI pour combattre le piratage…Pour cela il faudrait les mêmes lois partout, non ? Un même pays planétaire en fin de compte ? Oui, tenons-nous par la main, car nous sommes tous des citoyens du monde ! (musique des bisounours ou des teletubbies selon votre préférence).

    J’ai bien aimé votre article, très divertissant, un peu difficile à lire à cause de mots manquants ou de formulations d’origine anglaises (mais que voulez-vous, la traduction automatique n’est pas encore au point, ce n’est pas de votre faute), ça ma donné envie de m’acheter un t-shirt ou des goodies à la boutique tpb (je redonne le lien pour les autres http://bytelove.fr/partners/thepiratebay.html ), et m’avez fait découvrir le lien « Legal Threats aginst The Pirate Bay » plein d’humour (heureusement que c’était là pour mettre un peu de bonne humeur dans ce billet), je pense que c’était le but de cet article (lien, pour les autres, parce que comme vous j’aime partager : http://thepiratebay.org/legal ).

    Continuez comme ça, j’aime votre humour ! (par contre la prochaine fois, si vous pouviez vous relire, parce que même si cela fait votre charme, les formulations hasardeuses et les mots oubliés par la traduction automatique ne sont pas très pratiques à lire).

    D’ailleurs, quand vous tapez vous-même votre texte, ça peut donner quelque chose de compréhensible :
    http://www.developpez.net/forums/d1097305/general-developpement/langages-general/besoins-linformatique-identifiants-donnees-personnelles/#post6070412

    Merci pour cet article très amusant !

    Pour ceux n’ayant pas bien vu le lien pour télécharger en p2p, c’est http://thepiratebay.org/ .

    Commentaire par Hippie liberticide — 13 janvier 2012 @ 9:46 | Réponse

    • Besogneux tout ça, pas compris grand chose, juste une question : pourquoi tant de hauts cris sur le blocage si ça ne servait à rien ?
      Vous êtes au courant aussi que la vitesse et efficacité de tout ça chute si moins de participants ?
      Et puis le piratage et la mentalité geekounette je m’en fous un peu, au fond, plus question d’alternative, ou du premier point évoqué dans votre dernier lien.
      Quant à vos accusations de plagiat ça n’est pas très gentil, pourquoi tant de méchanceté ?
      Mais merci bien pour votre commentaire, et meilleurs vœux.

      Commentaire par yt75 — 14 janvier 2012 @ 1:36 | Réponse

  6. j’ai survolé l’article, je l’avoue.
    Je ne pense personnelement pas que le blocage par dns soit quelque chose d’éficace, un dns privé ou une simple fichier texte en partage à copier coller suffit à contourner le problème. De plus Je ne vois pas comment interdir mondialement l’accès à un site légalement.
    Enfin ca permettrait au p2p de revenir pour le partage des oeuvres si jamais il n’est plus surveillé.
    Il faut aussi prendre en compte qu’une licence n’est pas mondiale, par exemple, nombre de mangas japonais ont été partagés en toute légalité avant que la licence en france ne soit prise.

    Il y a aussi d’autres problèmes, quelqu’un qui a une licence d’utilisation d’un film peut très bien vouloir le film au format numérique (pour ma part j’ai des copies au format numérique ne serait ce que parceque le support veillit et que pour avoir un autre support auprès de l’éditeur ça relève de l’exploit).

    Commentaire par Eldrad — 20 janvier 2012 @ 1:33 | Réponse

    • Merci pour votre commentaire, mais si une adresse IP (d’un centre de piratage) est bloquée entre votre machine et la dite adresse IP (par exemple dans le pays ou est le serveur, par votre FAI ou par des telcos d’interco entre les deux), un dns privé n’y change rien : le dns vous renvoie l’adresse IP à partir du nom de domaine.
      Et cela est valable aussi pour les centres de piratages p2p : the pirates bay, forums de trackers privés, etc.
      Encore une fois le problème n’est pas là, il y a toujours des centres dans le piratage, et si lutte anti piratage il doit y avoir, la diriger vers les centres est clairement la bonne approche (permettant de ne pas avoir à se soucier des flux utilisateurs, mis à part sur plainte envers un utilisateur devenu centre de piratage).
      Quant au licences et copies, mon point de vue est que le légal devrait complétement sortir de l’esprit copies et fichiers pour passer à « si j’ai acheté ça, ça marche et puis c’est tout » :

      Concepts économie numérique draft


      (note même rôle utilisable principe location ou abonnements)
      ou texte (2007) :

      Cliquer pour accéder à copies_licences.pdf

      Et qu’il est essentiel que cela se développe dans un environnement ne se résumant pas à deux ou trois « monstres » verticaux (licences liées à machine et fabricant, magasin en ligne, réseau social, etc).
      Et que d’autre part le nouveau rôle nécessaire et organisations associées est exactement le même que celui aussi nécessaire pour la problématique « identité sur le net »(utilisation compte fb, g+, twttr etc pour se loguer sur quasi tous les sites, et « bataille rangée » actuelle autour de cela) :

      IDéNum, une mauvaise idée ?


      Problématique où rappelons le, l’usage d’un identifiant unique par utilisateur entre acteurs « pour que ça marche » n’est absolument pas nécessaire, et cette direction devrait de fait être à tout prix évitée (et pour cela tout est quasiment déjà là).

      Commentaire par yt75 — 20 janvier 2012 @ 3:13 | Réponse

      • Le temps qu’un jugement se fasse sur une ip, le site aura pu en changer 10 fois. ça n’est techniquement pas vraiment faisable.
        De plus plusieurs sites peuvent être hébergés sur une même adresse ip. Il serai anormal de pénaliser d’autre personnes/sociétés partageant l’adresse ip interdite.
        Des sites proxy existent également et permettent facilement de contourner le problème.
        De plus si le centre de piratage est situé à l’étrangé comment le poursuivre …

        Commentaire par Eldrad — 20 janvier 2012 @ 3:42

      • Mais non pas si simple que ça : cf megaupload, un centre stable a une adresse IP stable, d’autre part tous ces centres fonctionnent bien pour tout le monde si il y a beaucoup de monde dessus(p2p en particulier), donc le temps liens rétablis forte baisse de « service » pour les utlisateurs (et proxy ça ne marche pas si IP bloquée entre proxy et serveur pirate, il faut que le proxy et serveur pirate soit dans le même « paradis du piratage » pour que ça marche).
        Mais entrer dans les détails techniques pas forcément intéressant, le fait est que bloquer les centres majeurs est possible et que le piratage zéro on s’en fout, après question on le fait ou pas.
        Et encore une fois une alternative serait possible avec vraie plus value utilisateur à acheter par rapport à pirater (à l’inverse du contexte actuel où acheter peut surtout amener des emmerdes en plus sans aucune plus-value « expérience utilisateur »: toujours à s’occuper de fichiers).
        Sans oublier qu’une forme de publication peut aussi être un site web.

        Commentaire par yt75 — 20 janvier 2012 @ 4:01

    • Vous dites « blocage par DNS ou par adresse ip » comme s’il allait de soit que l’un entraînait l’autre ou que l’un était aussi difficilement contournable que l’autre.
      C’est pas le cas.
      Pour contourner le blocage au niveau DNS, pas besoin d’imaginer un « DNS privé », il suffit de n’importe quel DNS alternatif : il y en a des milliers.
      S’il y a blocage au niveau de TLD, comme ça se fait depuis peu, il reste au site à changer de nom de domaine. Comme on a pu le voir avec ce site espagnol de streaming dont j’ai oublié le nom, c’est très inefficace.
      Le blocage par ip ou la saisie des serveurs, c’est tout autre chose.
      Mais là encore, on voit dans le cas de TPB que des années après leur procès, le site est toujours en ligne.

      Finalement, seule la fermeture de megaupload a été un gros coup dans la lutte anti-piratage. Perte de centaines de milliers de fichiers d’un coup, grande frousse chez les autres hébergeurs, découragement des uploadeurs massifs.
      Ceci-dit, une action pareille qui nécessite de fermer un site, saisir les serveurs et arrêter ses dirigeants demande beaucoup de temps et d’argent. On peut imaginer que ça n’arrivera pas tous les jours.
      Et l’effet de surprise va se dissiper peu à peu. Certains hébergeurs qui venaient de mettre en place une politique plus stricte font déjà marche arrière.

      Commentaire par rien — 2 février 2012 @ 4:38 | Réponse

  7. non, dans un autre pays est suffisant, en aucun cas une plainte déposer aux Etats Unis ne doit permettre de bloquer un site pour un utilisateur français par exemple.(sauf si le site est hébergé aux Etants Unis.
    Pour Mega Upload les différent articles que j’ai pu lire ne montre pas vraiment d’action légale, coupure mondiale d’un site hébergé hors des EU par le FBI c’est tout de même plsu que limite…

    Commentaire par Eldrad — 20 janvier 2012 @ 4:13 | Réponse

    • Chacun ses positions …

      Commentaire par yt75 — 20 janvier 2012 @ 4:28 | Réponse

  8. Pour répondre a votre comm sur lemonde.fr (comment-le-fbi-a-t-il-bloque-megaupload), internet EST décentralise. Le blocage du fbi a été fait sur le DNS qui lui est centralisé( en fait pas vraiment mais le blocage est possible). Mais on peut tout à fait imaginer et mettre en place un autre système de résolution des noms, si les USA continue à abuser autant du contrôle qu’ils ont sur le système actuelle : le DNS.
    Mais ils contrôlent aussi l’attribution des adresses ip ( c’est une association a but non lucratif mais basée aux USA).

    Commentaire par Chlore — 20 janvier 2012 @ 8:21 | Réponse

    • Si vous voulez, enfin je connais un peu internet aussi, et ça dépend à quelle échelle temporelle on se place en fait, et IANA par exemple gère beaucoup plus que des adresses IP par exemple. Quand à association à but non lucratif restons sérieux, association nécessaire à de nombreux acteurs donc partagée en non lucratif oui.
      La commission Européenne aussi c’est à but non lucratif, l’armée même !

      Commentaire par yt75 — 20 janvier 2012 @ 8:43 | Réponse

      • Apparemment ce qui vous importe le plus c’est de dire : « tu vois J’ai raison » et pas d’avoir une discussion posée. Vous ne comprenez pas le problème de la fermeture de Megaupload. Coupure sans procès , perte de milliers de document LEGAUX voir professionnelle… Non vous préférez polluer les commentaires des sites mainstream avec propagande a 2 balles. Bon vent je ne vais pas me fatiguer a continuer la discussion avec une personne qui glorifie les oeilleres qu’elle porte. C’est comme pour hadopi, il n’y a qu’à voir la majorité des réactions pour comprendre que c’est TRÈS mal perçue par une grosse majorité des internautes (internautes = citoyens ).
        GLOIRE AU POGNON, LA PLEBE DOIT RAQUER ET FERMER SA GUEULE.

        Commentaire par Chlore — 21 janvier 2012 @ 11:57

      • Pas du tout mon point de vue non, mais par contre je trouve assez curieux que l’on ne rappelle pas à l’occasion, ou plus souvent, que l’approche « contre les centres », pour la lutte anti piratage, ne nécessite –EN RIEN– de mettre son nez dans la vie privée des gens à travers les délires monitoring flux utilisateurs et collectes IPs à tout va.
        Mais après si votre point de départ est que « de toute manière ça doit être gratuit », autant parler de ça et pas des détails techniques.
        Et surtout je pense encore une fois qu’actuellement c’est surtout un nouveau rôle qui est nécessaire, pour ceci :

        Concepts économie numérique draft


        Et cela :

        IDéNum, une mauvaise idée ?


        Et que dans un cas comme dans l’autre, laisser ça à deux ou trois monstres quand quasi tout est là pour qu’il en soit autrement, est quelque peu pathétique.
        Le piratage zéro aucune importance, mais quand cela devient la méthode par défaut d’accès aux œuvres, et en plus la plus pratique ou seule disponible dans de nombreux cas, et que d’un autre côté le légal est toujours lié à fabricant de machine, magasin en ligne, réseau social, ou tout principe services d’abonnements à catalogues, oui il y a là à mon avis un vrai problème.

        Commentaire par yt75 — 21 janvier 2012 @ 1:54

  9. Je sais pas ou vous avez lu que j’ai écrit « tout doit être gratuit ». Ce n’est PAS ce que je pense.
    Le problème est différent. Un fichier informatique est, par nature, duplicable à l’infinie. Vouloir interdire cet état de fait est irréaliste. C’est comme ça, ce n’est pas moi qui est imposer ce fait. Donc, criminalisé la copie est stupide, inefficace, contre productif …
    Il faut trouver d’autre moyen de rémunération pour les artistes. Apparemment Megauload avait trouvé un système efficace. D’autre ont réussi (NIN, minecraft, my majorcompany …)

    Mais tant l’industrie de l’entairtement reste dans son autisme a vouloir fonctionner comme avant (c’est à dire être le SEUL canal de distribution) et a criminalisé ses clients, elle sera contre productive et se mettra de + en + de clients à dos. Pas super comme business plan.

    Je suis optimiste et je pense que quand les native digital mettront dehors les dinosaures à la tête des majors on pourra enfin passer a une solution équitable pour tous.

    Mais le gavage sur les dos des consommateurs, grâce à leur monopole, c’est fini.
    Le jour ou ça sera compris , on aura déjà avancé d’un pas.

    Commentaire par Chlore — 21 janvier 2012 @ 3:18 | Réponse

    • « Il faut trouver d’autre moyen de rémunération pour les artistes. Apparemment Megauload avait trouvé un système efficace. » désolé mais je me suis arrêté là ;) …
      Enfin repris après, non le numérique ne constitue pas une différence fondamentale par rapport à avant, il rend juste la problématique plus « criante » voir par exemple :

      Diderot, « lettre sur le commerce des livres » (1763)


      C’est à dire qu’au début de l' »edition de masse » il y avait plus des « libraires imprimeurs » que des « éditeurs » au sens actuel, et que n’importe quel « libraire/imprimeur » s’arrogeait le droit de copier/imprimer/publier à peu près n’importe quoi (seul le principe des privilèges en protection), et le principe des droits d’auteur mis en place à la révolution française justement avec l’abolition des privilèges, d’où quand même aussi la bibliothèque actuelle, quoi qu’on en dise.

      Par rapport au numérique il faut surtout sortir de cet esprit « fichiers et copies », d’ailleurs plus ou moins fait à travers le web, actuellement plutôt en pleine régression.
      Après le système proposé :

      Concepts économie numérique draft


      Est justement ce qui permettrait de nouveaux entrants, révisions pourcentages créateurs/éditeurs/diffuseurs numériques, et aussi pourrait éviter le niveau de concentration se mettant en place actuellement sur le numérique légal, car je ne sais pas si vous avez vu, mais ce qui arrive sur le numérique légal, c’est beaucoup plus 2 ou 3 « monstres »(avec ce que ça veut dire en termes pourcentages en particulier), que « on pourra enfin passer a une solution équitable pour tous. »

      Commentaire par yt75 — 21 janvier 2012 @ 4:13 | Réponse

      • Et si, le numérique apporte une grosse différence : la copie ne coute quasiment rien.

        Donc les modèles créés sur la copie payante, avec les mêmes tarifs que les copies physique (CD, DVD …) ne fonctionnent pas.
        Quand on voit le prix des fichiers numérique « légaux », ça fait doucement rigoler.

        Megaupload a fait du fric( sans redistribuer aux artistes), ça prouve que certains internautes sont prêt a payer. Si ça permet de financer certains artiste, pk pas. Mais fini les montagnes de fric pour se payer des villa à St trop.

        Je répète : ce n’est pas un esprit « fichier et copie » , c’est un fait. C’est l’essence même de l’informatique. Et ce n’est pas en plein régression , mais plutôt le contraire. Le nombre de mp3 créé sur divers support ne cessent de croitre. Vu le prix du stockage, ça ne peut que continuer comme ça.

        C’est mon dernier comm car je vois bien qu’on ne peut pas se comprendre.
        Je suis informaticien, et l’autisme des majors me fait bien rigoler depuis napster. (et les lois créés uniquement pour défendre leur intérêts m’énervent au plus haut point)

        Commentaire par Chlore — 21 janvier 2012 @ 5:12

      • Tout cela est un faux problème, un CD par exemple est moins cher à produire qu’un vynil, et le cout de production déjà minime dans le coût final.
        Sans compter que les « supports physiques »(tout autant numérique que le reste par ailleurs maintenant) ne constituent pour la musique aujourd’hui pas la première source de revenus, allez voir par exemple les camemberts dans les commentaires sur :

        Licence globale


        D’autre part dans le numérique il y a toujours de l’énergie derrière, et l’énergie aujourd’hui ça n’est pas une mince affaire.
        Après encore une fois le piratage zéro et les échanges de fichiers en cours d’école, cela n’a strictement aucune importance.
        Quant à l’informatique je ne sais pas si vous savez mais il y a aussi ce que l’on appelle les « références », vous connaissez ?
        Oh je sais bien que quasiment toute l’informatique pourrait être caractérisée comme sous l’effet d’un syndrome paroxystique du cordonnier toujours le plus mal chaussé à ce sujet, mais quand même …
        Vous savez qu’un favori dans votre liste n’est pas un fichier (enfin si si vous voulez mais pas la page web correspondante) ?
        Vous savez qu’une référence ISAN ou IMDB, ça n’est pas une référence de fichier, mais une référence d’œuvre ?
        Vous savez que pour la musique il y a aussi des références d’œuvres en plus des références GS1(codes barre) des supports dits « physiques » ?
        Vous savez qu’un ISBN identifie une édition et pas « un livre » au sens paquet de cellulose plus ou moins noircie ?
        Après soit vous lisez un peu le modèle proposé pour les aspects techniques (et plus value utilisateur associée dans le fait d’acheter), soit on parle rapports économiques.
        Et encore une fois, êtes vous au courant des acteurs et évolutions en vue pour la diffusion légale ?
        Deux ou trois « majors technologiques » ou quatre ou cinq « majors du contenu », à voir ce que cla donnera …
        Par ailleurs moi aussi je suis « informaticien », (entre autres).

        En gros l’approche proposée est :
        – modèle et environnement offrant une vraie plus value « expérience utilisateur » à acheter par rapport à pirater, dans un environnement non monopolistique.
        – lutte anti piratage vers les centres, petits échanges de fichiers on s’en fout.

        Commentaire par yt75 — 21 janvier 2012 @ 5:31

    • @Chlore : globalement d’accord avec vous, particulièrement sur la responsabilité des producteurs/éditeurs originels dans l’état des choses aujourd’hui. Ceux-ci se sont gavés pendant des années, bien souvent au détriment des auteurs/interprètes eux-mêmes. L’arrivée du numérique a mis en danger leur monopole, mais pas uniquement. La multiplication des canaux de diffusion (avec l’arrivée des radios libres notamment, mais aussi avec le développement de l’équipement domestique et aujourd’hui mobile), a également multiplié l’offre, rendant également le marché beaucoup plus complexe à appréhender (donc moins prévisible) et ainsi plus difficilement rentable. Leur réaction fut (et est encore à bien des aspects) le conservatisme : ne rien changer et conserver ses marges. Leur problématique, c’est que s’ils sont compétents pour découvrir des talents (admettons…), produire des objets (vinyles, CD, DVD, supports physiques…) et les diffuser sur un réseau (disquaires, libraires…), leurs compétences ne sont aujourd’hui plus à la hauteur. Certes, le support numérique (dématérialisé) coûte «moins cher», mais il coûte tout de même, un coût moindre, mais bien réel. La différence, c’est notamment, outre que cela sort de leur champ de compétence et qu’ainsi ils doivent céder une part de leur gâteau à des tiers compétents (plateformes de téléchargement), que la diffusion de volume coûte «a posteriori» en numérique (coût de trafic en fonction du volume généré) alors qu’avec des objets physiques, il faut investir «a priori» avec le risque de perdre. Le risque a muté, ce n’est plus un risque d’investissement, mais bien davantage un véritable risque artistique… Et là, force est de constater qu’ils doivent se remettre en question sur leur façon d’appréhender les choses. Il est relativement facile, dans un environnement «protégé» (canaux de diffusions et offre restreints) de fortement rentabiliser des investissements, de calculer le ROI d’une production a priori, c’est «mathématique». Même un flop total peut s’avérer faiblement coûteux, du fait d’une marge importante. De fait, en cas d’échec, c’est l’artiste qui sera le dindon de la farce, le producteur/éditeur s’en sortira toujours. Aujourd’hui, dans un environnement «libéré» de ses contraintes, le marché n’est plus aussi «mathématique», il est beaucoup plus diffus et difficile à appréhender, donc plus difficile à calculer a priori. Le refus ou le rechignement à proposer les oeuvres sur support numérique s’est révélé (et se révèle encore, notamment dans le cas de diffusions exclusives sur des canaux payants et/ou géographiquement limités) particulièrement déterminant dans l’évolution du piratage et démontre si besoin est que les producteurs/éditeurs se sont transformés au fil du temps bien davantage en des hommes d’affaire qu’en des hommes de culture. Les revenus ne se partagent pas quand on manque de culture. La culture, quoiqu’il arrive, se partage, quelque soient les enjeux financiers.

      Commentaire par Hopefull — 8 juillet 2013 @ 1:34 | Réponse

  10. […] de sortir de la direction délirante monitoring flux utilisateurs à tout va d’hadopi :https://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/(monitoring par ailleurs très facile à contourner, ce qui n’est pas par définition le cas […]

    Ping par MegaUpload fermé : les alternatives - Actu High Tech — 22 janvier 2012 @ 2:23 | Réponse

  11. le gars qui copie colle le lien vers son article sur tous les commentaires de sujet en rapport de pret ou de loin avec le piratage, c’est juste chiant. Après sur l’article en lui-même, si vous êtes pret a laisser n’importe qui, bloquer n’importe quoi, pour n’importe quelle raison, internet n’est pas fait pour vous.
    Aujourd’hui c’est les vilains sites pirates, demain ça sera les vilains sites qui vont pas dans le sens du gouvernement. Et personnellement j’ai pas spécialement envie d’un internet made in china …
    Ah et l’objectif du gouvernement n’est pas de controler le piratage … mais de controler tout court qui dit quoi sur qui/quoi sur internet.

    Commentaire par blabla — 24 janvier 2012 @ 11:39 | Réponse

    • Ben pourtant les Chinois pas particulièrement fans de la notion de droits d’auteurs (mise en place à la révolution française rappelons le), donc internet du tout piratage assez Chinois en quelque sorte, non ?
      Et par ailleurs sans doute pas les Chinois qui tomberaient dans la bêtise du viol du terme virtuel (vais vérifier ça)* …
      Mais c’est sur quand on est même plus capable de faire la différence entre :
      – censure : interdiction de poster une nouveau message
      – interdiction piratage : interdiction diffuser copie d’oeuvres existantes dont l’auteur ou les auteurs n’ont pas décidé diffusion gratuite
      Et qu’en plus on a oublié semble-t-il le fait que pour partager, c’est à dire faire connaître, une œuvre existante à ses « amis », transmettre le titre, référence, lien, suffit.
      Pas évident

      Et sans oublier que le blocage de site, encore une fois, permet justement de sortir de l’approche délirante monitoring flux utilisateur et collectes adresses IPs à tout va.

      Quant à la licence globale :
      – quoiqu’on en dise aucune mesure effective d’écoute ou de consultation des oeuvres possible à mettre en place, surtout dans l’environnement « longue traîne » actuel, et encore plus au dessus d’une infrastructure de piratage où on oublie un peu trop souvent de le dire, aucune référence commune de type ISBN, ISAN, IMDB, ISWC n’est utilisée pour les oeuvres.
      – Une mise en place de mesure effective impliquerait donc le flicage global et généralisé dans le fait que l’état mette son nez dans la bibliothèque (video disco sito thèque) de tout le monde si mesure efficace.

      De là cela se terminerait par :
      – Comme pour la taxe copie privée, augmenter les revenus des parts définies là où sont prises actuellement les mesures, c’est à dire toujours majoritairement radios et télés pour la musique, voir camemberts dans commentaires :

      Licence globale

      – Subventions, « soutien » octroyé à certains artistes par le ministère omnipotent de la culture « quand on connait les gens qui vont bien et qu’on fait ce qu’il faut, restez dans la « ligne éditoriale » quand même »

      Je n’arrive vraiment pas à comprendre cet acharnement à vouloir « casser » le rapport direct public/artistes et auteurs associé à l’achat à l’acte « coup de coeur ou pour essayer » d’une oeuvre, et à mettre l’état en grand collecteur superviseur resdistributeur entre les deux (surtout quand derrière tout cela il n’y a que des excuses techniques spécieuses et propositions techniques infaisables).

      Après pour la musique, direction actuelle prise « services d’abonnements à catalogue »(spotify, deezer), assez adapté dans ce cas, même si clairement une tendance extrême à la concentration intrinsèque dans ce modèle (2 ou 3 trois services au niveau mondial à terme), sans parler opacité dans la mesure et redistribution cela étant laissé en toute confiance à l’opérateur du service, et pas vraiment d’incitation à nouveauté, cela ne changeant quasiment rien au revenu des abonnements pour l’opérateur du service, sans oublier que si on arrête l’abonnement, on a plus rien (enfin peut-être des fichiers à backuper, graver, synchro etc).

      Perso j’aimerais aussi par exemple pouvoir acheter “petit robert 2012″, “éqivalent de citadelles et mazenod” ou “dernier bouqin qui vient de sortir sur l’art africain oublié éditeur”, “encyclopédie primates ou autre bien foutue”, “monographie sur Le corbusier ou Frank Lloyd Wright”, “oeuvres complêtes Nietzsche ou autre bien annottées”, en tant que site web, “à vie” (upgrade à l’occasion proposée si nouvelle édition), ou encore site présentant histoire de la musique sous forme chronologique verticale avec toutes le oeuvres titres choisies dans la présentation clickables et démarrant instantanément par exemple.

      Et en qui concerne « accés libre » à la culture, on peut bien sur penser à forte réduction pour étudiants chomeur dans l’accés aux oeuvres, toutes les oeuvres dispo dans bibliothèques ou locaux dédiés, etc (ou encore système de prêt gratuit le modèle proposé, je ne vais pas remettre de liens!, permettant tout à fait tout cela).

      *: Après vérification, la maladie « viol du terme virtuel » pour internet, numérique et compagnie n’existe pas en Chine, d’ailleurs déjà plus ou moins passé en anglais, flamand aussi, français clairement un peu attardé là dessus ..

      Commentaire par yt75 — 24 janvier 2012 @ 11:52 | Réponse

  12. Bonjour,
    Vos hypothèses et concepts ne marchent pas avec les protocoles d’échanges P2P « modernes » (Kademlia, DHTs pour Bittorent pour ne citer qu’eux), sans parler de la démocratisation des communication cryptées. Les concepteurs d’Internet l’ont tout simplement conçu de manière à empêcher toute tentative de contrôle centralisée, malgré le fait que vous soulignez effectivement quelques « failles », qui sont aujourd’hui les seuls moyens de pressions de la justice (et des majors), mais qui à elles seules ne peuvent en aucun cas apporter une solution de contrôle efficace et définitive.
    Comme cela a été dit avant cette lutte contre le « piratage » est vaine, à moins qu’un jour les lobbys n’aient assez de puissance pour parvenir à mettre d’accord tous les Etats à l’échelle mondiale.

    Commentaire par Steph — 24 janvier 2012 @ 12:45 | Réponse

    • Ce que vous dîtes est faux (et je connais les aspects techniques), mais si vous avez besoin d’excuses techniques pour justifier le « tout piratage, tout pub », inutile d’aller plus loin.
      Et encore une fois le piratage zéro aucune importance.

      Commentaire par yt75 — 24 janvier 2012 @ 1:00 | Réponse

      • Si vous considérez mes arguments comme des « excuses techniques » tout en maîtrisant vous même parfaitement les aspects techniques, expliquez moi dont précisément pourquoi ce que je dis est faux. Sinon je vous invite à vous renseigner sur les protocoles en question (les pages wikipedia sont pas mal).
        J’évoque le « piratage » dans mon commentaire puisque c’est sur ceci que vous justifiez votre méthode de contrôle (pourquoi en aurait on besoin dans le cas contraire ?), mais je ne prends pas parti. J’évoque des protocoles de communication à la base, pas ce qu’on fait d’eux.

        Commentaire par Steph — 24 janvier 2012 @ 1:10

      • @Steph
        Il vous suffit de comprendre ou analyser du début à la fin ce que vous utilisez vraiment quand vous piratez (et vraiment depuis le début, forums trackers et autres pour trouver).

        Et en sachant aussi que les darknets et compagnie, ne sont que des overlays n’ayant à priori pas vocation à poser des câbles transatlantiques, cad aussi serveurs à adresses IP.

        Aprés encore une fois le piratage zero aucune importance (échange mail clés USB etc), le problème est quand cela devient la méthode par défaut et la plus pratique d’accès aux œuvres.

        Et oui l’état des offres légales est lamentable, et de plus la généralisation du concept « tout abonnement à catalogues ou tout VOD » devrait clairement être évitée, étant intrinsèquement sujette à concentration max (2 ou 3 services), opacité redistribution, arrêt abonnement plus rien, essentiel qu’il y ait aussi un environnement « achat à l’acte » vraiment atawad et non monopolistique (ce à quoi correspond le piratage d’ailleurs, à l’atawad près, et avec fichiers à s’occuper dans tous les sens en plus).

        Quant à la licence globale ..

        Commentaire par yt75 — 24 janvier 2012 @ 1:30

  13. […] Quant à savoir si Hadopi a été utile ou pas, une chose est claire pris le problème à l’envers dès le début, et extrêmement urgent de le prendre à l’endroit, surtout pour sortir de l’approche délirante monitoring à tout va. S’en prendre aux centres permettant rappelons le, de se foutre entièrement des flux utilisateurs finaux. Et il y a toujours des centres dans le piratage, dire le contraire est de l’ignorance ou hypocrisie : https://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/ […]

    Ping par Le programme numérique de François Hollande tient en trois points | news-infos.com — 27 janvier 2012 @ 4:03 | Réponse

  14. L’ouverture où vous faites l’amalgame entre un système centralisé type Megaupload – faisant des bénéfices grâce à des uploaders rémunérés – et un système centralisé type TPB – référencant des liens pour des échanges non-marchands entre utilisateurs – est un très bon résumé de cet article : un joli ramassis de mauvaise foi.
    Commencez d’abord par faire des phrases, avec des sujets et des verbes, avant d’aborder des sujets sérieux.

    Toute innovation légale compatible avec les usages est aujourd’hui absolument bloquée par la législation poussée par les majors – j’insiste, par les majors, pas par les artistes – qui font tout pour rester indispensable quand les technologies offrent aujourd’hui la possibilité de se passer pleinement de tous ces intermédiaires. Et le piratage est à ce jour la seule forme de réaction possible, et la seule manière d’espérer qu’un jour on sorte de cette situation complètement absurde. Nombreux sont les artistes indépendants qui l’ont compris et qui l’utilisent – mais évidemment, ils n’ont pas leur voix au chapitre.

    Quand au blocage DNS comme l’ont fait les Etats-Unis pour Megaupload, il implique que la loi américaine prime sur les lois de tous les autres pays qui n’ont éventuellement rien des législations plus saines. Ca ne vous choque pas ? J’espère que quand la Chine sera devenue la première puissance mondiale d’ici quelques années, vous serez fidéles à cet argumentaire et nous justifierez la fermeture de Twitter et l’interdiction des pseudonymes, entre autres.

    Commentaire par Geek tendance piratage-intégral-radical-anarcho-capitaliste — 2 février 2012 @ 4:42 | Réponse

    • Je vous signale que « l’interdiction des pseudonymes » c’est plus ou moins ce que prône un ES ou MZ (fin privacy etc déclarations claires à ce sujet pas le temps de retrouver), et que dans ce contexte vraiment comique de voir Anonymous allié à fb gg dans la bataille de la « liberté » pro piratage ..
      Et avec la « bataille rangée » actuelle autour de la problématique « identité sur le net »(utilisation compte fb, twitter, g+, etc pour se loguer sur quasi tous les sites/services), bataille rangée laissée à deux ou trois « monstres » prônant en plus souvent ouvertement la fin de l’anonymat, utilisation de pseudos, privacy sur le net, par exemple :
      http://www.slate.fr/story/48099/facebook-tu-me-fais-peur
      ou :
      http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?post/2011/11/14/Facebook-Morons

      Ainsi que l’utilisation/vente des données personnelles, valeur majeure de l’affaire, il est assez évident qu’aucune loi uniquement « défensive » ou « contraignante sur l’existant » ne fonctionnera, et il est essentiel de définir un nouveau rôle et organisations associées à ce sujet :

      IDéNum, une mauvaise idée ?


      Où rappelons le, pour que les choses « fonctionnent sans friction »(ne pas voir 36000 login/passwrds à se rappeler), il n’est nécessaire en aucune manière qu’un identifiant unique par personne ne soit partagé entre les acteurs, et que cette direction devrait de fait être évitée à tout prix.

      Quant aux phrases, apprenez à lire, et pas n’importe quoi

      Commentaire par yt75 — 3 février 2012 @ 11:19 | Réponse

      • Hmm je n’essayais pas vraiment de prendre la défense de Facebook ou G+ là – quoique G+ autorise maintenant les pseudonymes, pour info. Par contre, des entreprises privées qui empêchent l’usage de pseudonymes sur leur site aux pays qui l’empêchent sur leur territoire, il y a un monde. D’où la question: peut-on permettre, comme dans le cas du blocage DNS, qu’un pays applique sa loi à l’échelle mondiale ? « Le centre, c’est la loi » dites-vous. Mais quelle loi? Si vous pensez que les US peuvent se le permettre parce que leur loi est « juste » vous êtes sacrément à l’Ouest. C’est juste une histoire de position dominante, et dans une décennie ou deux, ça ne sera plus les US à la première place.

        Commentaire par Geek tendance piratage-intégral-radical-anarcho-capitaliste — 3 février 2012 @ 1:36

      • @geek tendance piratage-intégral-radical-anarcho-capitaliste

        Des « black lists IPs » par pays, partie communes ça peut s’imaginer, et MU avait des serveurs aux US aussi.
        Mais toujours ces « excuses techniques » pour justifier ce que l’on voudrait être un fait acquis.
        Clairement pour moi il est plus important d’être encore capable de faire la différence entre ce qui relève de la liberté d’expression et ce qui relève de la diffusion de copies, et que la justice et procédure légales et publiques en soit juge. Aussi de sortir d’une direction monitoring à tout va, et pourquoi pas mettre en place un environnement atawad de publications(gratuites ou pas) et achat à l’acte intrinsèquement non monopolistique.
        Sans oublier que notre époque c’est aussi la fin de l’énergie pas chère, et qu’un tel environnement par rapport au piratage intégral permettrait aussi de limiter l’accumulation de quincaillerie chez chacun, et le contenu sur le web, quoiqu’on en dise très loin de ce que cela pourrait être.

        Commentaire par yt75 — 4 février 2012 @ 7:23

  15. Vous proposez une loi SOPA comme aux EU. Faut pas déconner!! https://www.eff.org/

    Le blocage DNS c’est pas la solution!

    Commentaire par jld89 — 3 février 2012 @ 12:22 | Réponse

    • Quoi ? Non je rappelle surtout que le net est un media, une bibliothèque, des modes d’interactions, des outils d’écritures et lectures, etc
      Et puis la technique aussi, et la démocratie, les lois, tout ça
      Et sinon oui, « lutte » anti piratage vers les centres, bien évidemment nettement préférable à monitoring à tout va (pour hadopi ou licence globale)

      Commentaire par yt75 — 3 février 2012 @ 12:31 | Réponse


  16. http://btjunkie.org/goodbye.html

    « We’ve been fighting for years for your right to communicate », c’est mignon..
    A part ça pas de centres dans le « p2p », n’est ce pas ?

    Commentaire par yt75 — 6 février 2012 @ 8:48 | Réponse

  17. ;
    ;
    Tiens c’est nouveau, censuré sur le Figaro maintenant, aussi :

    http://plus.lefigaro.fr/articlesdv/20120206ARTFIG00554/commentaires

    Temps d’arrêter l’abonnement sans doute..

    Commentaire par yt75 — 7 février 2012 @ 6:30 | Réponse

  18. Il est grand temps en même temps d’effacer vos spams inutile

    Commentaire par Anonymous — 9 septembre 2012 @ 6:04 | Réponse

    • Bah pourquoi ? Pauvre chou

      Commentaire par yt75 — 9 septembre 2012 @ 9:10 | Réponse

  19. J’étais contre la licence globale et bien ton système (comment le qualifié, ah oui un cauchemar big brotherien) viens de me convertir à la LG. Il vaut mieux la LG, que ton big brother culturel DRMisé ou le consommateur va payer cher sans avoir droit de rien posséder.

    Commentaire par Zauriel — 26 septembre 2012 @ 4:34 | Réponse

    • Ouais, enfin
      Mettre tous ses favoris chez Google ou même Mozilla c’est quoi ? Ou les modèles iTunes, Amazon, Googleplay, ou ultraviolet ?
      La proposition correspond justement à considérer que tout cela est très important, plus qu’on ne le croit souvent et le sera de plus en plus, et que le phénomène de club en informatique ou télécoms ça n’est vraiment pas une plaisanterie, la direction actuelle étant deux ou trois monstres verticaux (et full piratage).
      Pour qu’une notion de maintien de la vie privée par rapport à sa bibliothèque puisse exister (sujet quand même important), cela implique un rôle dédié les maintenant, plusieurs organisations, et possibilité de déménager.
      Après en termes pratiques, pouvoir acheter une oeuvre en un click, ne plus avoir à s’occuper de fichiers, et pouvoir y accéder de n’importe laquelle de ses machines ce serait quand même pas mal.
      (le prix pouvant être très bas, et le non monopole sur les rôles le favorisant)

      Commentaire par yt75 — 26 septembre 2012 @ 6:14 | Réponse

  20. déménager sa bibliothèque ne va faire que passer de big brother A à big brother B ou C, rien ne garanti que ton garde chiourme n’utilise pas son savoir sur ses clients pour en tirer profit et rien ne peut le garantir.

    De plus tu élude totalement un pan entier de l’escroquerie des ayants droit càd la copie privée combien ces escrocs racketteurs vont nous ponctionner chaque mois avec ton système (et les ayants droit Français sont les plus goinfre au monde sur les taxes dédiés)?

    En plus tu zap complètement la Liberté nous qui somme traités de Pirates aimons posséder un fichier sans aucun DRM, connexion obligatoire, etc…. là dans ton système on possèdent jamais rien et clairement et je suis pas le seul je veux posséder/maîtriser mes fichiers en faire ce que je veux, seule une petite minorité des Internautes seraient content dans ton système.

    Mais encore ton système impose la censure d’Internet pour limiter le partage, mais pire il va recréer artificiellement la rareté des biens culturels et ils vont surement nous matraquer comme jamais sur les prix.

    Entre ta solution et la LG mieux vaut la LG.

    Commentaire par Zauriel — 26 septembre 2012 @ 9:29 | Réponse

    • Salut, sur la confidentialité je suis d’accord, d’ailleurs écrit :
      « Dire que pour que quelque chose comme le draft proposé puisse se mettre en place, cela exige que les “tiers de confiance” en soient vraiment, des “tiers de confiance”, et donc que l’interdiction qui leur serait imposée de lire les “bibliothèques personnelles” soit extrêmement stricte, et légale, car elle ne peut être que légale, aucune solution technique à trouver ici, le tiers enregistrant les transactions d’achat (et donc les références des choses achetées). Certes du cryptage pourrait être appliqué sur les données chez le tiers, pour l’aider à respecter son obligation légale, mais ce ne serait là qu’une aide. » là :

      Traficotages pseudo modernes, « customer retention », et toute cette crasse


      Et c’est pour ça que l’on a besoin d’un cadre légal avec obligation de confidentialité très stricte.

      Sur les DRMs, la proposition correspond à dire qu’il faut toutes les retirer, au sens « traficotage de fichier » : quand tu achètes une œuvre qui se ramène à un fichier, pas de DRM sur ton fichier, il y a juste le fait que tu l’as achetée écrit dans ta bibliothèque (avec éventuellement numéro de licence si on veut une possibilité de revente par exemple).
      Aujourd’hui quand on achète, ça ne peut que tout au plus ajouter des emmerdes supplémentaires par rapport à pirater, dans les deux cas un fichier dont il faut s’occuper entre ses machines etc, l’idée est vraiment de renverser la chose :
      Si j’ai acheté quelque chose je peux y accéder de n’importe laquelle de mes machines (et j’ai un « browser » de ma biblitohèque sur chaque machine).
      Pas de connexion obligatoire, si le fichier de l’oeuvre est sur la machine courante ça démarre point barre (et quelque chose comme points rouge ou vert à côté des oeuvres sur le browser pour savoir lesquelles sont sur la machine).
      D’un point de vue piratage de toute manière il suffit qu’une personne mette une œuvre sur les plateformes de téléchargement pour que tout le monde y ait accès, donc « emmerder » tous les acheteurs avec des DRMs est complétement ridicule.
      Donc dans la proposition, copier les fichiers serait possible, mais avoir juste une copie de fichier ne serait pas équivalent à avoir acheté l’œuvre et l’avoir dans sa bibliothèque (obligé de s’occuper du fichier), en d’autres termes une vraie plus value à acheter par rapport à la moins value actuelle. Et si lutte anti piratage contre les centres et pas utilisateurs finaux, la seule manière qui ait du sens.

      Sinon sur la licence globale, mon point de vue est plus ou moins résumé là :

      Licence globale


      C’est à dire :
      – soit on essaie de mettre en place un système de mesure d’écoute précis et cela oblige un monitoring délirant (et facile de tricher pour ceux qui voudrait faire monter leurs tickets d’audience)
      – soit c’est juste une taxe en plus comme la copie privée, et les parts de redistribution déterminées « en gros », comme ce qui se passe actuellement pour la taxe copie privé (aujourd’hui surtout sur les passages radios télés voir les camemberts dans le post ci dessus), et donc favorisant encore plus les « majors » et oeuvres à fortes audience.

      Pour les prix, je pense que ce système permettrait justement de vrais nouveaux entrants, en particulier dans le rôle éditeur, et donc plutôt une baisse des prix et rééquilibrage des pourcentages créateurs/éditeurs.

      Commentaire par yt75 — 27 septembre 2012 @ 6:57 | Réponse

      • Pas de réponse sur le racket copie privée.

        Commentaire par Zauriel — 27 septembre 2012 @ 2:40

      • Je n’ai pas vraiment d’avis sur la taxe copie privée, sauf que l’on peut considérer que c’est déjà une forme de licence globale, et effectivement en rien négligeable puisque cela représente 7% des revenus pour la musique :
        null

        L’évolution du marché de la musique reste stable


        Avec mesures prises à partir des passages radios/télés je crois (donc certainement en décalage grandissant par rapport aux oeuvres écoutées)
        La licence globale sans mesures précises ce serait une taxe en plus comme la taxe copie privée.
        Avec mesure précise (de toute manière impossible) un délire Orwellien.
        Donc oui globalement je suis contre, comme pour la licence globale.
        Alors que le système proposé ramènerait un rapport direct « auditeur/regardeur/joueur »/ »créateurs/éditeurs » donc pas besoin de mesure à part les transactions.

        Commentaire par yt75 — 27 septembre 2012 @ 3:10

  21. Tiens encore un problème et si les ayants droit et les corrompus du gouvernement s’entendaient pour faire des quotas d’oeuvres Française à « posséder » en transformant simplement le terme de bibliothèque en média de diffusion?

    Commentaire par Zauriel — 26 septembre 2012 @ 9:32 | Réponse

  22. Encore un problème comme dans l’exemple Steam http://www.numerama.com/magazine/23838-steam-et-son-contrat-qu-on-ne-peut-refuser-menace-d-une-plainte-en-justice.html , Steam change son contrat et ceux qui refusent perdent tous leurs « achats » ton système le permet.

    Commentaire par Zauriel — 26 septembre 2012 @ 10:56 | Réponse

    • Merci pour le lien, et effectivement un point clé dans le principe. Là aussi le rôle de l’état devrait être de définir un cadre légal clair par rapport à cela.

      Commentaire par yt75 — 27 septembre 2012 @ 3:28 | Réponse

      • Je Viens de lire ton post (difficilement, ce n’est pas très structuré et tu fais des morceaux de phrases. Ça a été signalé par un autre internaute, donc ne le prend pas comme de mauvaise foi de notre part svp).

        En fait, sur le principe, je suis d’accord : j’ai toujours considéré le piratage comme un symptôme et non une fin en soi. La majorité des gens piratent car l’offre légal est
        simplement trop mauvaise!
        Sur ce point, je te rejoint. En revanche, je suis complètement en désaccord sur la méthode.

        D’abord, ton idée part du principe que l’Etat (ou assimilé) est forcément un tiers acceptable et de confiance. Dans les faits, c’est surtout offrir un pouvoir de concentration a un acteur qui peut très bien décider de faire n’importe quoi du jour au lendemain, sans trop de possibilité de contester.
        Vous dites qu’il est inutile de s’intéressé aux aspects techniques, mais dans les faits, je vois mal comment proposer un système « sans » drm, si on ne cible pas l’utilisateur. Soit vous lui enlever la possession du fichier, avec tout les abus que cela supposent, soit vous ré intégrer des Drm pour éviter que n’importe qui ne poste un fichier dans n’importe quel site ou serveur ftp (a moins de tous les fermer.. ).

        Après, comme vous le dites, le but n’est pas d avoir zéro piratage, et je vous rejoins la dessus. D’après moi, si l’offre légale devenait réellement intéressante, le piratage diminuerait beaucoup, sans forcément besoin de mesures de rétorsion. Le piratage n’est que l’expression d’un contre pouvoir, et légaliser des mesures de répression serait dangereux car il ôterait le peu de pouvoir qu’a le consommateur sur le diktat des majors.

        Commentaire par Tolozor — 5 novembre 2012 @ 6:24

      • Merci pour votre commentaire, pour les phrases et la structure c’est fait exprès, ou voulu si tu préfères.

        Sinon à propos de « D’abord, ton idée part du principe que l’Etat (ou assimilé) est forcément un tiers acceptable et de confiance. »

        A quel contexte fais tu référence ?

        Pour la décision concernant le fait qu’un centre est illégal, oui la décision reviendrait à la justice, donc faisant partie de l’état, mais avec de véritables jugements publics, et pas uniquement sous la forme de simples opérations de police.

        Pour la mise en oeuvre de la décision, cela serait à la charge des FAIs, ou telcos de manière plus générale.

        Sinon à propos de :
        « Soit vous lui enlever la possession du fichier, avec tout les abus que cela supposent, soit vous ré intégrer des Drm pour éviter que n’importe qui ne poste un fichier dans n’importe quel site ou serveur ftp (a moins de tous les fermer.. ). »

        Là cela concerne le système proposé pour l’offre légale, expliqué plus en détail là (2007) :

        Cliquer pour accéder à copies_licences.pdf

        ou :

        Concepts économie numérique draft

        Dans ce système il y a des DRMs au sens « le fait que j’ai acheté tel film, disque ou site est écrit sur mon compte, chez un tiers de confiance X ou Y (pas l’état) », ce qui fait que je peux accéder au film ou disque de n’importe laquelle de mes machines, si il(le film ou disque) n’est pas déjà en cache.

        Par contre pas de DRMs « anti copies » sur les fichiers, à quoi cela servirait ? Le principe est de faire qu’il y ait une vraie plus value à acheter (ne plus avoir à s’occuper de fichiers), une vraie notion de propriété par rapport à l’oeuvre d’une certaine manière.

        Les DRMs au sens « traficotages de fichiers pour empêcher les copies », ça ne sert à rien, à part à « emmerder » ceux qui achètent, quand il suffit qu’une personne publie sur les centres de piratages une copie sans DRM pour que toutes les personnes qui piratent puissent y accéder … Là aussi c’est vraiment faire les choses à l’envers.

        Dans le système proposé :
        – Les copies de la main à la main (ou même email à email ou téléphone à téléphone) on s’en fout un peu ou même complètement.
        – Mais acheter amène toujours une plus value par rapport à avoir une simple copie : pas besoin de s’occuper de fichiers, c’est à dire que l’on achète plus qu’un fichier, ce que l’on achète est le fait de pouvoir accéder à l’oeuvre sans s’occuper de fichiers.
        – Les centres de piratage sont bloqués (et ne pas oublier que le phénomène de club est une réalité pour le piratage, comme pour le reste en informatique et télécoms).

        Mais clairement aujourd’hui on est quelque peu et même pas mal dans une position de deadlock :

        – l’offre légale n’est pas au niveau voire carrément lamentable, « donc » on n’ose pas vraiment bloquer les centres de piratages.
        – aucune offre légale ne se développe mis à part 2 ou 3 « monstres » verticaux (amz, appl, gg) en mode plus ou moins monopolistique avec tout ce que cela veut dire, ce qui en soit est aussi une justification plus ou moins morale au piratage.

        Commentaire par yt75 — 5 novembre 2012 @ 7:42

  23. Je suis pret a payer pour pouvoir télécharger… C’est frustrant pour tout le monde cette loi !

    Commentaire par veri good — 28 novembre 2012 @ 10:08 | Réponse

  24. C’est illisible comme article.

    De plus, vous avez un parti prit évident contre les pirate ce qui fausse votre jugementdepuis le début.

    On vole qui ? Des universal & co … La belle affaire, dès que j’ai un disque dur/cd/clé usb a acheter, ils me vole sous pretexte que je risque a cause de ces support de ne pas acheter leur dernier blockbuster ou le dernier album de la star pop du moment (Mickeal JAckson/Madonne/Beyoncé/Rihanna/lady gaga; enfin a part le premier un belle tranche de merde qui est financé avec mes taxes).

    Alors, j’aimerai quand même qu’on essaye de faire une analyse plus objective. Le principe du vol, c’est qu’il manque quelque chose a la personne volé. Moi, il me manques quelques euro en achetant un support de stockage. Eux, il leur manque quoi lorsque par curiositée, je vais telecharger un film/un album, qu’un utilisateur a mit en ligne après avoir payé une licence. Que cette copie en ligne a certainement plusieur fois été soumis a la taxe copie privé. Mais qu’au final; personne de chez les editeurs de ne paye hebergement/copie ou autre. Il n’y perdes rien; il y ont juste un peu gagné indirectement. Il parlerons pas de pertes. Mais parles de manque a gagner.Le fait est que j’aurai pas pu voir le chose avant de la payer, j’aurai pas eu la même curiosité et aurait pas risqué plus de cents francs « pour tester ».

    Mais a 15boul le cd de musique; je prefere d’abord ecouter ce que je risque d’acheter. Et a 5boul le cd; combien l’article touchera ? 1€ ? Allez… je veut bien être traité de voleur si ça te souhaite yves. Mais tente d’être un peu plus objectif, il y as dans ces industrie une gangrène énorme; que seul le piratage arrive a un peu soigner actuellement, car les classes politiques soutiennent plus facilement les gros sous.

    Et puis… le piratage le piratage… en 2012 l’industrie cinematographique a battue des records de rentré d’argent. Alors arretez de nous pompez avec ça; pour grappiller un peu plus.

    Commentaire par Laey — 22 janvier 2013 @ 2:49 | Réponse

  25. […] Piratage, Hadopi, etc | Initiative ISCN ? […]

    Ping par Geek Stuff | Pearltrees — 9 mars 2013 @ 3:15 | Réponse

  26. Hi, I log on to your blogs like every week.
    Your story-telling style is awesome, keep doing what you’re doing!

    Commentaire par comment pirater un compte facebook — 20 avril 2013 @ 12:36 | Réponse

  27. […] content or modifiy it or publish it (here I am tempted to add, cannot sell the data gathered!). See https://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/ and https://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/ (you will see a […]

    Ping par Report on Hadopi and piracy by P. Lescure, 2013 – France | Cybercrime Laws — 21 Mai 2013 @ 2:05 | Réponse

  28. N’importe quoi cet article, tout est mélangé avec plein d’amalgame, démagogie… Bref vous ne maîtrisez pas ce sujet (ni les technos Internet), vous avez juste un message (ou produit) à promouvoir (ISBN -> puis la suite ?).

    Le modèle économique des médias culturels est à revoir, ça s’arrête là. Toute tentative de bloquer et forcer les usagers à rester sur le modèle actuel est périmée d’avance depuis des années. Vivement que les vieux décideurs soient remplacés par les nouvelles générations … patience ;)

    Commentaire par Nicolas — 21 juillet 2013 @ 10:39 | Réponse

  29. En résumé :

    – le piratage zéro n’a aucune importance, mais il est techniquement aujourd’hui tout à fait possible de faire énormément baisser le piratage (et sans interdire de protocoles, ni monitorer les flux utilisateurs) :

    Piratage, Hadopi, etc


    – une offre légale basée sur des écritures de droits d’accès sur des comptes offre une vraie plus value à acheter par rapport à pirater, c’est à dire une offre vraiment atawad (any time any where any device), « si j’ai acheté ça, ça marche et puis c’est tout », je ne m’occupe d’aucun fichiers.
    – c’est d’ailleurs dans ce sens qu’évoluent l’offre légale : amz, gg play, ultraviolet, plus ou moins itunes
    – si l’on considère que le fait que cela se termine en 2 ou 3 monstres n’est pas forcément souhaitable
    – si l’on considère que la confidentialité des bibliothèques personnelles est quelque chose d’important
    – Alors c’est surtout un nouveau role, plusieurs organisations dans le role, et séparation claire des rôles qui est nécessaire :

    Concepts économie numérique draft


    Avec aussi :
    – une très forte baisse des prix (pari nécessaire : plus « grosses » bibliothèques chez chacun, l’important pour une « oeuvre » c’est son chiifre d’affaire ou revenu, pas le nombre de copies vendues)
    – aucun DRMs du type « traficotages de fichiers pour empêcher la copie », qui ne font qu’emmerder ceux qui achètent.

    Quant à la licence globale (ou autre approche taxe) cela se résume à :
    1) Prélèvement uniforme indépendant des contenus écoutés/consultés/lus, etc
    Ensuite pour la redistribution soit :
    a) mesures d’audience et de consultations précises : approche nécessairement la plus Orwellienne possible (pour éviter les consultations simulées par exemple)
    b) revenus des taxes redistribués sous forme de « subventions à la création », c’est à dire mise en place du ministère omnipotent de la culture gardien du bien, du bon goût, et des cordons de la bourse.
    Sans même parler de praticité de mise en place au dessus des infrastructures de piratage.

    Licence globale

    Et le vrai gratuit, c’est à dire décidé par les auteurs et diffuseurs, très bien aussi bien évidemment.

    Commentaire par yt75 — 16 octobre 2013 @ 10:26 | Réponse

  30. Très drôle cet article, mais bon complètement à côté de la plaque techniquement parlant. C’est un peu bête de parler de chose qu’on ne connais pas apparemment pas bien quand on fait un article de blog.
    Informatiquement votre.

    Quand à réduire le piratage, c’est très facile et cela se fait en 2 3 coup de cuillère, des films accessible en streaming pour 2€ en même temps que leur sortie cinéma. Sur un site centralisateur, avec une bonne communication pour faire le buzz autour du site. Et possibilité d’avoir un fichier téléchargeable à partir de 4€ pour les vieux films, 6€ pour les nouveaux.
    Le tout avec un système de paiement classique, ou par carte prépayé qu’on achète au tabac ou au supermarché, afin que les ado et autre puisses aisément y accéder même sans carte bleu ou compte bancaire. Et une politique de sensibilisation sur le coût de réalisation des films pour inviter les gens à ne pas copier leur fichiers gratuitement à leur copains. Ce qui fonctionnera dans 60% des cas de nouveau.

    Les propriétaire du site se feront des couilles en or, et le piratage diminuera de 60%.

    Est ce si complexe ?

    Il serait temps que l’humanité cesse d’utiliser la peur et la répression comme moyen structurel de société, pour passer à l’amour et la compréhension.
    C’est un peu comme dans une fourmilière, 1/3 des individus ne font rien, 1/3 construisent et l’autre tiers effectuent des actions inutiles, telles que creuser un trou et le reboucher et pourtant ça fonctionne :-)

    Commentaire par casp — 29 novembre 2013 @ 7:28 | Réponse

    • Et allez, encore un « je sais tout » …

      Vous me faites rire ! ;)

      Vous savez quand même que le blocage IP(black list) ça existe pour certains sites, ou pas ?

      Et en plus pour un site centralisateur et restant sur le modèle fichier … regardez donc un peu ce qui se passe côté ultraviolet, amz ou gg play.

      Besoin de baisse de prix ? Oui bien sur, tout à fait d’accord là dessus, également dans le résumé :

      Contenu sur le net, piratage, offre légale, résumé

      Commentaire par yt75 — 29 novembre 2013 @ 7:55 | Réponse

  31. Aucune technologie ne permet de contrer le piratage des oeuvres. Les 10 dernières années d’internet préfigurent un monde à deux vitesses, celui du numérique et celui du monde réel au sens (travail, famille, argent, finance). Et pour pleins de domaines variés il fait tomber pleins de secteurs économiques. C’est juste que le capitalisme est mort mais que personne au sein de l’OMC ne veut soulever le problème tant que tient encore debout un certain nombre d’activité qui n’ont pas encore besoin du web.

    Commentaire par gadget espion — 6 octobre 2014 @ 10:46 | Réponse

    • C’est plus une question de volume, et surtout le fait qu’il y ait une alternative ou « tenancier de bibliothèques personnelles(liste de références) » et « magasins ou service de catalogues » ne sont pas systématiquement confondus :

      Concepts économie numérique draft

      Commentaire par yt75 — 19 novembre 2014 @ 4:43 | Réponse

  32. […] psychosocial » qui qualifie le risque, deux sens différents viennent à l’esprit. I. A. 1. 2. Piratage, Hadopi, etc | Initiative ISCN ? Mouvance geek (branche piratage intégral si vous voulez) : tout doit être gratuit, libération, […]

    Ping par Http://www.pearltrees.com/stmgchampo/chap-5-remuneration-enjeux/ | Pearltrees — 19 Mai 2016 @ 9:20 | Réponse


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